Inspiré par l'énergie vibrante et les émotions brutes des années 80, Cosmos nous emporte dans un tourbillon de synthé-pop nostalgique et de mélodies envoûtantes. Avec ses accents rétro et son style résolument moderne, ce nouveau single capture l'essence même des tubes en questionnant sur la quête de liberté. Ce titre est un voyage sonore à part entière. Rencontre.
« Stan, ton nouveau single Cosmos en featuring avec Ismatricule est disponible sur toutes les plateformes de streaming. Quelle présentation en ferais-tu ?
C’est une invitation à l’évasion, à un nouveau monde sans jugement. Cette chanson est née d’une rencontre entre deux jeunes mecs du même univers et qui ont envie de faire revenir la funk en France. Isma est un petit génie de la musique. Il m’a lancé le défi de faire ce titre en trois jours.
Comment vous êtes-vous rencontrés ?
Grâce aux réseaux sociaux. Je suis tombé sur son compte TikTok et une vidéo où il fait un solo de synthé que j’ai énormément aimé. Isma a lancé le format Matricule dans lequel il invite des jeunes artistes, comme Nassim en premier, pour reprendre un de ses titres ou en créer un dans une ambiance funk.
Ce titre a été créé en trois jours à Bordeaux, ça devait être hyper intense…
Oui ! Je n’ai pas trop eu le temps de visiter la ville (rires). Chez Isma, on s’est mis sur la prod, puis j’ai commencé à trouver une topline et une fois le texte modifié et terminé, on a record les voix. Le dernier jour, nous avons tourné un petit format vidéo, des plans séquences sur fond végétal.
Quel espace de travail, de création est pour toi le studio d’enregistrement ?
Je suis un diesel (rires). J’ai toujours un petit peu de pression, parce que je maîtrise plus le live, la performance sur scène que l’enregistrement. Je suis un perfectionniste, je sais où sont mes erreurs, mes petites lacunes. Je vais refaire plein de fois jusqu’à ce que tout le monde se dise qu’on a ce qu’il faut. Il faut aussi, parfois, savoir reposer les oreilles pour mieux repartir.
Comment expliques-tu que les musiques des années 80 sont toujours aussi populaires plus de quarante ans après ?
Il y avait un travail plus recherché dans la mélodie. Aujourd’hui, on va moins se prendre la tête sur les notes, on aime le simple et l’efficace. Je ne dénigre pas, ça fonctionne. Dans mes prochains titres, je recherche ce qu’on appelle des modulations, des changements de ton. On connaît toutes ces chansons par cœur parce qu’il y a un moment dans le titre où ça se débloque, ça reste dans la tête. Sur Cosmos, on s’est un peu basé sur Chagrin d’amour et Quale Idea de Pino D’Angiò. Ce parler-chanter, on ne l’a plus et c’est ce que je veux faire.
Tu as récemment joué Cosmos sur la scène de La Maroquinerie. Quel accueil as-tu reçu ?
On l'a joué le lendemain de sa sortie devant 300 personnes. C’est toujours un peu stressant. Avec Isma, on a été un bon duo sur scène. Je pense que le public a aimé la chorégraphie et la vibe. Le but est de faire danser, kiffer et sourire. C’est ce qu’on a vu.
As-tu des prochaines dates de programmées ?
Oui, sûrement cet été. Je vais également partir en Australie dans les prochains jours pour des projets et en Asie à la rentrée prochaine. J’ai des envies de featuring avec plein de monde, notamment Revers Gagnant qui utilise des vieux synthés pour faire de la house mélangée avec de la funk. Je ne suis jamais fermé aux rencontres. Le partage, c’est le bonheur artistique.
Un album ou un EP pourrait voir le jour ?
Pas encore. Beaucoup de gens me le demandent (rires). Je suis un artiste indépendant. Une chanson, ça a un coût. Je vais continuer à sortir des singles et peut-être que je les regrouperait dans un album ou un EP. Ça va se faire petit à petit. Je ne me mets pas de pression par rapport à ça. Je prends le temps de bien faire les choses, pour qu’elles me ressemblent.
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