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Photo du rédacteurSamuel Massilia

Julia Oberlinkels : "J'adore le côté one shot du théâtre."

Après plusieurs stages d'apprentissages du métier d'acteur, Julia Oberlinkels a fait ses premiers au cinéma, à la télévision et au théâtre. L'occasion pour la jeune comédienne de parler de son rapport aux planches, à sa sensation du jeu devant la caméra et de revenir sur l'esprit de troupe qui a régné sur le tournage de Meurtres dans le Cantal. Rencontre.


© Natacha Lamblin

« Julia, on te retrouve le mardi 28 novembre dans un épisode inédit de Bellefond sur France 3. Quelle présentation ferais-tu de Farima, ton personnage ?

Elle étudie en droit, rêve d’être policière et bizarrement, elle aime contourner les lois (rire). C’est une personne déterminée. Dès qu’elle a une idée en tête, elle ne lâche pas. Je n’avais pas l’habitude de jouer ce genre de rôle, c’était intéressant. Parfois, je peux avoir une partie de ses traits de personnalité, comme son franc-parler et sa soif de vérité. J’aime le lien qu’elle a avec les autres personnages. Les dialogues sont bien écrits, il y a de l’interaction et de la connexion entre eux. Cette bande s’est créée grâce à Antoine Bellefond (Stéphane Bern).


Quels partenaires de jeu ont été Stéphane Bern, Wendy Nieto et Arthur Prevost ?

On connaissait tous Stéphane avec l’émission Secrets d’Histoires. C’est un orateur, humble, qui nous a vraiment accompagnés. Sur le plateau, dès le matin, il y avait une bonne énergie. Wendy et moi avions tourné ensemble dans le premier épisode, on s’était tout de suite bien entendues. Puis on a découvert Arthur sur cet inédit, on a beaucoup rigolé.


Quelles réalisatrices sont Emilie et Sarah Barbault ?

Des amours ! Je crois qu’il n’y a pas un moment où elles ne sourient pas (rire). Si on souhaite adapter le texte pour ce qu’on pense être le mieux pour notre personnage, elles vont être ouvertes et à l’écoute. Emilie et Sarah amènent de la bonne humeur, c’est dans leur personnalité d’être bienveillante, positive.


© Eddy Pradelles

Julia, on a pu te découvrir dans la série Vortex, au cinéma dans Le marchand de sable ou encore dans le court-métrage It’s gonna be okay. D’où te vient ce désir d’être comédienne ?

Petite, ma mère m’amenait souvent au cinéma. Ça a toujours été assez organique. J’allais voir des films qui me généraient énormément d’émotions. J’avais pris des rôles féminins en exemple et devant l’écran, je m’imaginais refaire les scènes dans ma chambre. Et me dire qu’un jour, ce sera peut-être moi. A 17 ans, je suis parti aux Etats-Unis pour des cours de théâtre (Class in Hermosa Beach) mais à mon retour en France, je me suis demandé si c’était ce que je voulais faire. J’ai perdu confiance et la détermination jusqu’à ce que le goût revienne.


Tu as une belle expérience au théâtre avec les pièces Tailleur pour dame, Carte Blanche ou Le chien de Daniel Auteuil. Quelle sensation ressens-tu sur les planches ?

Il y a une concentration en amont. J’aime ce stress avant de rentrer sur scène et d’être face au public. Au théâtre, on est avec une troupe, on fait plusieurs représentations. Il n’y a pas de deuxième essai, j’adore ce côté one shot. Commencer par le théâtre, c’est formateur et permet de prendre une certaine confiance dans ce métier. C’est différent d’un tournage, mais tout aussi excitant.


Quels sont tes prochains projets ?

J’ai fini la co-écriture d’une websérie. Le tournage démarre fin novembre jusqu’à décembre. Le projet devrait sortir courant 2024, surtout sur les réseaux sociaux. Ensuite, je pars à New-York pour faire un stage à la Lee Strasberg Institute. Je passe beaucoup de casting en anglais, j’aimerais avoir cette portée internationale.


Pour conclure cet entretien, aurais-tu une citation fétiche à me délivrer ?

« Qu’importe le résultat, le plus important c’est le chemin. »

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