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Julia Gallaux, l'envie de jouer !

Elle a découvert la scène par la danse. Aujourd'hui, Julia Gallaux est sur les planches avec la pièce J'ai envie de toi. Nouvelle tête fraîche de cette comédie de boulevard, Julia y incarne une mannequin, un rôle qui ne la déboussole pas de ce métier qui lui a permis de lâcher prise. Après des expériences dans la production de longs-métrages, c'est finalement devant la caméra qu'elle se sent le mieux. Rencontre avec Julia Gallaux, l'envie de jouer !

© Natacha Lamblin

« On te retrouve actuellement dans la pièce J’ai envie de toi au théâtre Fontaine. De quoi ça parle ?

C’est l’histoire d’une erreur de texto d’un mec qui envoie « J’ai envie de toi » à la mauvaise personne. De là, ça part en vrille. Nous sommes six comédiens dont Sébastien Castro qui est l’auteur de la pièce. Ça fait assez peu de temps que j’ai rejoint la troupe, j’ai été castée en juin pour reprendre le rôle d'Astrid Roos, c’est donc assez nouveau pour moi. Toute la bande est merveilleuse, je ne doute pas que ça devienne une bande d’amis.


Une comédie de boulevard percutante et très actuelle, qui parle à toutes les générations, et qui a reçu 2 nominations aux Molières 2020. Qu’est-ce qui t'a séduit dans ce projet ?

Je connaissais le succès de J'ai envie de toi. Mon amie Astrid Roos m’a annoncé qu’elle quittait la pièce pour d’autres projets. J’ai envoyé mon CV et passé le casting avec une vingtaine d’autres comédiennes, et j’ai été choisie pour mon plus grand bonheur.


Première pièce de Sébastien Castro. Quel travail fournissez-vous avec l’ensemble des comédiens ?

On a la chance d'être mis en scène par José Paul. D’autant que je reprends un rôle, donc tout était déjà bien calé. Le travail était facilité pour moi. De mon côté, j’ai une routine assez précise qui contient du yoga, de la méditation et des exercices de voix.


Combien de temps avant la représentation tu arrives au théâtre ?

J’arrive une heure avant, j’aime bien prendre mon temps pour me préparer tranquillement et ne pas être en speed avant de jouer. On papote aussi beaucoup ensemble, c'est un temps de détente qui est précieux.


Cette pièce est ma première expérience de cette envergure-là. Je suis sortie des Cours Cochet il y a deux ans, donc je suis comédienne depuis peu, même si la formation n’est jamais finie. Au théâtre, j’ai joué dans L’épopée du buveur d’eau qui est une adaptation du roman célèbre de John Irving.


Quels retours reçois-tu de la part du public ?

Je n’ai pas vraiment de point de comparaison parce que je n’ai pas vécu la pièce quand la salle était comble et le public sans masque. On ressent que les gens ont envie de sortir et le besoin de se changer les idées. Les gens rient, passent un bon moment.


Il y a sept ans, tu étais assistante chargée des relations publiques chez Canal +. À quel moment le métier d’acteur a pris le monopole de ton quotidien ?

J’ai un parcours un peu atypique. J’ai découvert la scène par la danse. J’ai fait beaucoup de concours, j’étais très impliquée. Mais quand il a fallu faire un choix de vie, de carrière, la raison m’a amené à faire des études classiques et je n’ai pas voulu me lancer dans une carrière professionnelle de danseuse.

© Natacha Lamblin

J’ai d’abord fait du droit, ensuite je suis venue vivre à Paris faire l’EFAP, puis le CELSA. J’ai été en stage chez Wild Bunch Distribution et Canal + effectivement. Puis j’ai travaillé pendant 2 ans dans la production de longs-métrages dans les sociétés Hands Up et Les Enfants Terribles. Ça m’a beaucoup appris, j’ai beaucoup voyagé grâce à cette équipe formidable, j’ai rencontré plein de gens et j’ai eu la chance de travailler avec des personnalités incroyables.


Mais j’avais toujours cette envie de retourner sur scène, je sentais qu’il me manquait quelque chose. À un moment, j’ai décidé de tout quitter, j’ai prévenu mes boss de l’époque en leur disant que je voulais jouer et que je ne souhaitais plus être derrière la caméra, c’était vraiment un appel du cœur.


C’était une volonté de ma part de faire une école très classique. J’ai eu la chance de me former auprès de Jean-Laurent Cochet et de ses professeurs. Je pense que si on est un bon comédien de théâtre, on peut tout faire.


En quoi le mannequinat peut t'aider dans l'acting ?

C’est aussi un métier d’images. Ça a le mérite d'aider au lâcher prise et à l'acceptation de soi. Le mannequinat m’a permis de gagner ma vie en attendant d’être prête à jouer. Dans J’ai envie de toi je joue une mannequin donc je n'étais pas trop déboussolée (rires).


Quels sont tes futurs projets ?

En novembre, je dois tourner dans le court-métrage de ma cousine Judith Chemla. Pour le reste, la pièce, qui démarre, me prend pas mal de temps. J’espère pouvoir te parler d’autres projets très bientôt !


Aurais-tu une citation fétiche à me délivrer ?

« Il faut avoir une haute idée non pas de ce qu’on fait mais de ce qu’on pourra faire un jour sans quoi ce n'est pas la peine de travailler ». C'est une phrase merveilleuse d'Edgar Degas que j'ai découverte lors d'une exposition de l'artiste à Paris. Elle résonne toujours en moi. Elle place le travail et la confiance au cœur de tout. Je trouve ça essentiel. Tout tient à la confiance.


Que peut-on te souhaiter pour le futur ?

Que ça continue sur la même lancée ! »

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© 2021 par Samuel Massilia.

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