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Photo du rédacteurSamuel Massilia

Gary Guénaire, l'amour du théâtre !

Passionné par le théâtre, Gary Guénaire fait ses armes sur le plateau de la série « Un si grand soleil » sur France 2. Face au succès de cette quotidienne, Gary s'est de nouveau orienté vers les études, et se prépare actuellement au concours pour entrer dans les grandes écoles. Rencontre avec Gary Guénaire, l'amour du théâtre !

© Marc Hervouet

« On te connaît pour ton rôle de Théo dans la série « Un si grand soleil ». Comment as-tu rejoint cette quotidienne de France 2 ?

Mon agent m’avait parlé de ce projet, j’ai passé le casting sans connaître vraiment l’univers de la télé. Trois semaines après les essais, on m’a rappelé pour m’annoncer que j’étais pris pour la nouvelle quotidienne de France 2. Ça a été un gros chamboulement dans ma vie. « Un si grand soleil » a été mon premier gros tournage. J’avais le rôle principal avec celui de Claire au début de l’histoire, c’était un tournage intense avec pas mal de pression, beaucoup de promos et une grosse médiatisation. C’était assez impressionnant et une sympathique entrée dans le métier.


Qu’est-ce que tu as le plus aimé dans cette aventure collective ?

J’ai beaucoup aimé faire partie d’un projet aussi énorme, de bosser avec tout le monde qui était très impliqué dans un projet important pour la chaîne. Je garde un très bon souvenir de Montpellier et ses alentours qui sont magnifiques. L’ambiance de tournage était vraiment top avec les techniciens, la prod, les gens de la chaîne et les autres acteurs, c’était vraiment super.


Tu décroches ton premier rôle au théâtre à l’âge de 15 ans dans « L’Eveil du Printemps » en campant le personnage de Melchior.

Le théâtre c’est l’amour de ma vie, si je puis dire (rires). C’est là que j’ai commencé et compris, en travaillant « L’Eveil du Printemps », que c’était ce métier que je voulais faire. Un métier qui demande beaucoup de recherches, le théâtre est la racine de mon travail. Je conseille à tous les jeunes comédiens de passer par le théâtre. C’est un travail de l’ombre qui n’est pas facile, beaucoup moins bien récompensé qu’un tournage en télé. C’est très important de se former là-dedans car on y crée aussi l’esprit de troupe, on y prend conscience à quel point les projets sont difficiles à monter.


Quelles sont les pièces qui t’ont le plus marqué ?

J’aime les textes de Racine, la force de Shakespeare mais aussi des grands classiques comme Molière. Dans les textes plus contemporains, j’aime le théâtre de Camus, que je bosse en ce moment.


Après l’obtention de ton bac ES, tu entres à l’Ecole du Jeu, une école de théâtre à Paris.

J’ai fait deux années dans cette école, et je faisais pas mal de projets pendant. J’ai arrêté pour tourner durant un an et demi dans « Un si grand soleil » et d’autres projets en télé. J’y suis retourné cette année pour préparer les concours des grandes écoles nationales.


Fin d’année dernière, on te retrouvait dans le téléfilm « Maddy Etcheban » pour France Televisions. Quelle a été ta préparation pour entrer dans la peau d’un jeune autiste qui risque de perdre sa place dans son foyer d’accueil ?

Mon agent m’avait envoyé pour un autre rôle sur ce projet. À la lecture du scénario, j’ai flashé sur ce personnage qui est un jeune autiste sévère. J’ai aimé ce rôle car il y a un travail de composition dingue à faire, je me suis beaucoup renseigné pour crée un personnage le moins caricatural possible. J’ai lu beaucoup de romans, de biographies, des études scientifiques, je suis également allé en foyer pour rencontrer des jeunes autistes. C’était un travail passionnant.


Gary Guénaire avec Cristiana Réali dans "Maddy Etcheban" © Thierry Langro

Quelles sont tes ambitions artistiques ?

Le plus humblement possible, je souhaite faire des projets qui me tiennent à cœur. Je vais me donner toutes les chances, c’est pour ça que je vais tenter les concours pour les grandes écoles, je veux prendre le temps pour faire des projets où il y a un vrai engagement artistique.


Quels sont tes futurs projets ?

Avant le Coronavirus, j’avais mis les projets en off pour revenir à l’école. Pour les tournages, c’est un peu flou car on ne sait pas quand ils vont reprendre. Il y a une incertitude sur la crise sanitaire.


Aurais-tu une citation fétiche à nous délivrer ?

« L’espoir ce n’est pas de croire que tout ira bien, mais de croire que les choses auront un sens » de Vaclav Havel, un dramaturge tchèque contemporain.


Que peut-on te souhaiter pour le futur ?

D’être heureux dans les projets que je fais et de continuer à bosser dans le théâtre. »

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