Petite, elle regardait le film Terminator en cachette de ses parents. Eugenia Kuzmina a fait ses débuts dans le mannequinat après avoir été repérée. À 15 ans, elle signait des contrats avec les plus grandes maisons (Dior, L'Oréal, Hermès) et défilait pour les plus grands couturiers. Aujourd'hui, elle aspire à procurer des émotions, à incarner des personnages. Toujours dans cette quête de nouveaux défis. Rencontre.
« Eugenia, vous êtes présente à l’occasion du 77ᵉ festival de Cannes. Que représente-t-il pour vous ?
Je l’adore. Le monde entier vient ici. Ça me rappelle quand j’habitais seule à Paris à l’âge de quinze ans et que le cinéma était un lieu où je pouvais me connecter avec les gens. C’est bien aussi pour un acteur de parler de ces projets à des producteurs et réalisateurs.
Quels souvenirs gardez-vous de vos débuts dans le cinéma ?
J’ai commencé par chance. Je ne pensais pas pouvoir faire du cinéma. Une personne m’a repéré dans la rue et m’a proposé de tourner dans une comédie avec beaucoup d’enfants. Je travaillais avec des créateurs comme Yves Saint-Laurent et si beaucoup de personnes pensent que les mannequins peuvent être comédiennes, je pense que ce n’est pas vrai. Ce sont deux métiers différents. En tant que mannequin, tu dois vendre des vêtements, par exemple. Comédienne, c’est plus dans le cœur. Il faut disparaître à travers un personnage. J’adore ça !
Quel rôle, qu'on ne vous a pas encore proposé, aimeriez-vous incarner ?
Une femme qui n’a pas bon caractère ! (Rires) En Europe, je pense qu’il y a des rôles pour l’exprimer. À Hollywood, ça change un peu, mais c’est encore girlfriend.
Quels sont vos prochains projets ?
J’ai créé une série, Le mannequin de comédie, parce qu’on pense que les mannequins n’en font pas, alors qu’elles ont de l’humour.
Pour conclure cet entretien, auriez-vous une citation fétiche à me délivrer ?
Le monde doit avoir beaucoup d’humour et surtout, rester en connexion. »
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