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Photo du rédacteurSamuel Massilia

Béatrice de La Boulaye : "L'Australie se regarde dans le miroir avec une analyse franche."

C'est le rendez-vous annuel du cinéma australien et néo-zélandais. Du 9 au 13 octobre, le festival des Antipodes s'est tenu dans la salle La Renaissance, offrant au public une programmation riche et variée. L'occasion pour Béatrice de La Boulaye de découvrir de nouvelles histoires et sensibilités artistiques. Rencontre.


© Claire de Robespierre

« Béatrice, tu es membre du jury des 26ᵉ Rencontres internationales du cinéma des Antipodes à Saint-Tropez. Pour toi, de quelle atmosphère est parfumé ce festival ?

C’est très familial, cosy, dans ce petit village qui, hors-saison, est plutôt calme et joyeux. Le cinéma des Antipodes est une belle découverte, encore plus avec la belle ambiance qu’il y a dans le jury.


Quelle était ta connaissance des cinémas néo-zélandais et australien avant ce festival ?


Quasi nul. C’est intéressant de se plonger dans la culture d’un pays à travers son cinéma, ça dit beaucoup de ce qu’un peuple, une nation a envie de raconter. Il y a une grammaire cinématographique assez particulière. La constante principale est la contemplation de ces grands paysages, quels qu'ils soient. Beaucoup de plans - de blé, de montagnes ou de la mer - sont des tableaux. Il y a aussi une constante avec des sujets sociaux et historiques marquants. J’ai l’impression que l’Australie se regarde dans le miroir avec une analyse franche sur des sujets de colonisation, d’intégration. C’est assez frontal. Mais j'ai trouvé que certains films réalisés par des Maoris ou des Aborigènes, offraient un regard presque bienveillant vis-à-vis de l’épisode de la colonisation. C’était assez troublant pour moi. Ça mérite qu’on s’y penche un peu plus.



Quels sont tes prochains projets ?

J’enchaîne avec mon one-woman-show, Héroïnes, à Paris, les mardis et mercredis au théâtre Le Métropole. Le reste du temps, je suis en tournée avec ce spectacle. Et puis, je vais repartir sur la saison 7 de Tropiques criminels, déjà !


Pour conclure cet entretien, aurais-tu une réplique de films fétiche à me partager ?

Je vais te citer Michel Blanc : « Oublie que t'as aucune chance. Vas-y, fonce. On sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher. »

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