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Photo du rédacteurSamuel Massilia

Boris Way, les sons du sud !

Il a ambiancé nos soirées d'été en 2017 avec son titre « Your Love », Boris Way est un autodidacte qui, étape par étape, est devenu un grand DJ. Aujourd'hui, le public et l'adrénaline de la scène lui manquent, mais ses fidèles admirateurs pourront découvrir à la fin du mois l'un de ses tout nouveaux sons. Rencontre avec Boris Way, les sons du sud !

© Cedou

« C’est en pleine adolescence que tu tombes dans l’univers de la musique. Quelles étaient tes influences artistiques ?

J’ai commencé par la guitare dans un groupe de rock de garage avec mes voisins (rires). Mes influences ont été Red Hot Chili Peppers, Nirvana, ensuite j’ai découvert le hip-hop et l’électro. J’ai commencé à côtoyer des DJ qui mixaient dans des clubs vers Saint-Tropez. Je trouvais ça génial qu’il puisse créer de la musique tout seul. Mon frère m’a installé un logiciel sur mon ordinateur et depuis ce jour-là, je ne l’ai plus jamais quitté.


Tu es un autodidacte...

Il existe des écoles pour faire ce métier, ça fait dix ans que je suis DJ et il n’y avait pas vraiment de formation à cette époque-là. J’ai vraiment tout appris tout seul, même la guitare. Après avoir commencé la composition, j’ai voulu jouer dans des clubs. Il a fallu que je me mette à mixer, je me suis acheté mes premières platines et j'ai commencé à mixer dans ma chambre. J’ai été résident à Nice, en faisant des saisons, et puis j’y ai travaillé à l’année. Tout s'est vite enchaîné avec "Your Love".


© Theo Ledru

Tu es passé de DJ résident à Nice à des tournées à l’étranger. Comment se sent-on quand on voit le fruit de son travail récompensé ?

C’est génial. Un artiste se remet tout le temps en question, il y a des jours où on croit vachement en soi et le lendemain beaucoup moins parce qu’on a eu un refus, une mauvaise nouvelle. Il ne faut jamais arrêter de croire en soi. On peut passer de mixer dans sa chambre à faire des scènes devant des milliers de personnes en festivals.


Avant de connaître ces grandes scènes et festivals, tu es passé par la case départ en mixant dans des clubs à Nice. Quelles sont tes ambitions dès le départ ?

Mon but n’était pas d’être DJ résident en club, je voulais aller plus loin pour montrer ma musique et tourner grâce à elle.


© Cedou

Être derrière les platines face à un public nombreux, c’est une adrénaline vitale pour toi ?

Au début, j’avais un peu peur (rires). Aujourd’hui, c’est devenu une addiction et avec le virus, ça commence à vraiment me manquer. On devrait pouvoir faire quelques clubs cet été, en plein air car les festivals risquent d’être compliqués. Je vais faire le maximum pour avoir des dates.


Tu dois donner beaucoup d’énergie et de joie à ceux qui t’écoutent, as-tu un rituel avant de mixer sur scène ?

Après le repas avec les équipes, je me pose tranquillement dans ma chambre, je regarde mon set. Je n’ai pas vraiment de rituel, ce qui est sûr c’est que je ne ferai pas la tournée des bars avant d’y aller (rires).




Est-ce que la période de confinement t’a aidé à trouver d’autres inspirations ?

J’ai mis du temps à faire quatre ou cinq singles. C’est une période qui m’a permis de retrouver mon identité.


Selon toi, quel est le meilleur morceau pour lancer un set ?

Souvent, je commence avec « Your Love » en intro. Cette année, je vais la changer avec mon nouveau son qui sortira bientôt.


Aujourd'hui, avec les réseaux sociaux, il est plus facile qu'avant de dévoiler son talent derrière les platines...

Pendant le confinement, j’ai fait un remix de la chanson « Trop beau » de Lomepal et ça a explosé avec 250 000 vues sur Instagram et des milliers de commentaires. Fun Radio a carrément rentré le titre en playlist alors qu’on ne leur avait même pas envoyé. On peut vraiment toucher les gens directement sur les réseaux, mais il y a une manière de faire, il faut que le son soit bon avec une vidéo originale. Quand on se creuse la tête, il y a des belles choses à faire.



En 2017, tu ambiances nos soirées d’été avec « Your Love » aux sonorités chaleureuses et festives. Comment as-tu façonné ce son ?

Pour « Your Love », j’ai reçu un guitare-voix que le chanteur Tom Bailey avait commencé. J’ai fait une première version qui était beaucoup plus simple, sans le délire de la voix indienne qui fait, au final, tout le titre. J’ai eu envie de faire mieux que cette première version, donc je me suis remixé moi-même en incluant cette voix découpée qui est aujourd’hui ma marque de fabrique. Quand j’ai fini le morceau, je l’ai envoyé à des labels, ça commençait à plaire et au même moment j’ai rencontré ma manager Maud Brooke. Elle a beaucoup cru en ce titre et on a réussi à le faire signer chez Warner. Ils ont poussé le son en radio, en streaming, et avec la vidéo que l’on avait faite à Nice, le cocktail a pris.


Quelles sont les avantages et inconvénients de la vie d’un DJ ?

Dans mes avantages, je ne me lève pas trop tôt le matin (rires). Je fais un peu ce que je veux même si j’ai des obligations. Le week-end, on part en tournée. Après, on peut vite avoir une mauvaise hygiène de vie, personnellement je ne l’ai pas car j’essaie de faire du sport et de bien manger, mais on peut vite tomber dans l’alcool et ça détruit rapidement. La fatigue est aussi un inconvénient, entre les transports et les soirées, on peut vite se gâcher en ne faisant pas attention.



Quels sont tes futurs projets ?

J’ai terminé plusieurs titres et le premier va sortir fin juin. Après, pour la rentrée, je vais en ressortir des nouveaux.


Aurais-tu une citation fétiche à nous délivrer ?

"Croire en soi malgré tout ce que les gens peuvent nous dire".


Que peut-on te souhaiter pour le futur ?

Continuer à vivre de ma musique. »

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